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• Vision 1
• Objectifs principaux 1
• Moyens pour réaliser ces objectifs 1
• Eléments importants à prendre en compte 2
• Besoins en animaux 4
• Résumé du programme d'action 2001-2020 5

1. Aires protégées existantes

1. Parc national de BOU HEDMA 8

2. Parc national de CHAMBI 11

3. Parc national de BOU KORNINE 13

4. Parc national de SIDI-TOUI 15

5. Parc national de DJEBIL 17

6. Parc national de DGHOUMES 19

7. Réserve Naturelle de OUED DEKOUK 21

8. Réserve de Faune d'ORBATA 23

 

2. Zones protégées potentielles/ en projet/ existantes mais de petites dimensions d'intérêt pour les ASS

1. Djebel ZAGHOUAN 24

2. Djebel SADDINE 24

3. Djebel SERJ 24

4. Djebel TOUITI 25

5. CHERICHIRA 25

6. Djebel BOURAMLI 25

7. Djebel ORBATA 26

8. EL GOUNA 26

9. Bassin versant de GABES 26

10. ZAGHDOUD 27

11. Djebel GOULEB 27

12. HAMMAM HADDEJ 27

13. SENGHAR 28

Restauration et dispersion naturelle de populations viables des ASS et de leurs habitats sur l’ensemble de l’aire naturelle historique permettant d’atteindre des niveaux de populations permettant aussi une utilisation durable.

• conservation, préservation et restauration des écosystèmes naturels et de leurs espèces animales caractéristiques notamment les gazelles dorcas, dama, des dunes et de cuvier, l’oryx, l’addax et le mouflon à manchettes.

• un réseau d’aires protégées avec une représentativité suffisante de chaque grand type d’habitat naturel

• développement et extension du réseau d' aires protégées

• restauration des habitats naturels

• restauration, repeuplement et réintroduction des espèces concernées

• sensibilisation, information et implication des communautés locales dans la gestion des aires protégées et des ressources naturelles

• recherche appliquée relative à l'évolution et à la gestion du milieu naturel et au suivi des populations végétales et animales

• renforcement des capacités humaines chargées de la gestion des aires protégées

• formation du personnel chargé de la gestion des aires protégées et des ressources naturelles

• création et développement de pôles d’attraction pour un éco-tourisme national et international orienté vers les aires protégées

• contribution au développement de ressources socio-économiques pour les populations riveraines aux aires protégées, y compris l'évaluation de l'utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles.

• Des Plans de gestion devront être développés pour chacune des aires protégées, et ce, le plus rapidement possible. Ces plans seront élaborés en consultation avec l’ensemble des acteurs concernés par l’aire protégée et toute sa périphérie.

• Dans le cadre de la Stratégie nationale de restauration et de conservation des Antilopes Sahélo-Sahariennes, des méthodologies de suivi seront rapidement définies et des programmes de suivi appropriés mis en place.

Sur le plan des espèces réintroduites ou restaurées,  des méthodologies de suivi seront développées aux niveaux :

• Génétique
• Sanitaire / vétérinaire
• Dynamique de population
• Comportemental
• Impact sur le milieu
• Interactions inter spécifiques

Sur le plan de la végétation et de la faune également, un programme de suivi de la restauration des espèces suite à la mise en défens, et des programmes de suivi de l’impact des espèces réintroduites sur la végétation, devront être initiés très rapidement.

• Les effectifs "optimaux", cités dans la Stratégie, ont été calculés sur base des capacités de charge connues pour les différents habitats en Algérie. Ces chiffres n'ont, de ce fait, qu'une valeur indicatrice, et pas comme valeur absolue à atteindre. Des études de capacité de charge spécifique pour les différentes aires protégées seront entreprises le plus tôt possible, de manière à pouvoir définir avec plus de précision ces « effectifs optimaux »  pour chaque espèce et pour chacune des aires protégées.

• La Gazelle dama mohrr est la sous-espèce de Gazella dama dont l'aire de distribution coïncide à peu près avec le Sahara atlantique, océanique et sub-océanique, désert côtier de courant froid et désert atténué comprenant une zone sublittorale, de 200 à 300 km de large où abondent les steppes et les peuplements d'acacias, permettant la pénétration loin vers le nord de la flore et de la faune sahéliennes (Valverde, 1957; Monod, 1958; Rattray, 1960; Quézel, 1965; Schnell, 1977; White, 1983; Edmondson et al., 1988; Dakki et Parker. 1988; Ozenda, 1991; Devillers et Devillers-Terschueren, 1998). De nombreuses observations de la Gazelle dama ont été faites dans ce désert très particulier (Sclater et Thomas, 1898; Morales Agacino, 1950; Valverde, 1957; Trotignon, 1975; Loggers et al., 1992), dans une bande qui s'étend de l'Oued Noun, au Maroc, au nord, à l'Inchiri, en Mauritanie, au sud, et n'excède presque jamais 200 à 300 km de largeur. Bien que la carte de distribution proposée par Trotignon (1975) pour l'espèce en Mauritanie indique une continuité entre cette population atlantique et les populations sahéliennes du sud-est de la Mauritanie, celle-ci n'est pas étayée par les observations historiques qu'il a compilées et dont un examen cartographique indique au contraire un hiatus important entre les deux aires de distribution.

Actuellement, il est possible que Gazella dama mohrr survive dans quelques poches isolées de son aire de distribution historique. Cuzin (1996) signale des observations par des nomades dans le bassin du Drâa en 1993 et dans l' Adrar Souttouf, situé entre 21° 30' et 23° N à une centaine de kilomètres de la côte, jusqu'en 1994 au moins.

Bien que l’aire de distribution historique de Gazella dama mohrr ne comprenne pas la Tunisie, le fait qu’une population se soit bien implantée au Parc National de Bou Hedma est un élément important dont il faut tenir compte pour la mise en œuvre du Plan d’Action de la Convention sur les espèces migratrices ou CMS. Il s’agit en effet d’une population dont l’étude et le suivi pourront constituer une référence de base pour des tentatives de repeuplement. Avec la station d’Almeria en Espagne et le Parc du Souss Massa au Maroc, le Parc National de Bou Hedma jouera un rôle important pour la réintroduction de cette sous-espèce dans son aire d’origine.

• L’autruche a disparu de Tunisie depuis 1888. Les oiseaux tunisiens faisaient partie de la population saharienne de la sous-espèce Struthio camelus camelus, à cou rouge. Des introductions ont été conduites en Tunisie, au Parc National de Bou Hedma au départ, et au centre de reproduction de Orbata ensuite, à partir de stock captif de la sous-espèce Struthio camelus australis provenant d’Afrique du Sud. Les individus issus de ces réintroductions peuvent être utilisés commercialement, et des efforts seront faits pour réintroduire la sous-espèce d’origine, ce qui est possible à partir du Niger.

• Un Parc National ou une réserve représente un ensemble écologique unitaire dont la gestion ne devrait pas être divisée suivant les limites administratives territoriales existantes ; une telle division entraîne facilement des dérives et des conflits de gestion défavorables.

• Un certain nombre de dispositions législatives devront être prises, pour permettre notamment à la DGF de percevoir des droits d’entrée à l’exploitation des aires protégées pour le tourisme de manière à valoriser, notamment par l'écotourisme, les efforts importants consentis par l'Etat Tunisien pour la e conservation de son patrimoine naturel.

• Cette Stratégie Nationale Tunisienne pour la Conservation et la Restauration des Antilopes Sahélo-Sahariennes et de leurs habitats est appelée à être régulièrement amendée au cours du temps en fonction des nouvelles données et des programmes de suivi. Le choix des espèces à réintroduire et les programmes d'action prévus pourront être modifiés, si besoin est, lors de la révision périodique de cette stratégie.

LT = Long Terme, cad dans 10 ans ou plus, si les conditions le permettent

* : origine hors Tunisie, pas encore identifiée

** : projet en cours avec l'assistance de la station d'Alméria

Ecosystème: Montagneux et glacis

Etage bioclimatique: Aride

Pluviosité: 150 mm

Date de classement: 1980

Superficie: 16.448 ha

Habitats naturels originaux: Steppes, pseudo-savanes, forêts claires

d’Acacia raddiana

Mise en défens: 5000 ha clôturés

Restauration des habitats: Habitats remarquablement restaurés sur 20 années de mise en défens; la restauration des milieux steppiques et des boisements à Acacia raddiana fait du Parc National de Bou Hedma le meilleur exemple de ce type d’habitat dans la frange septentrionale du Sahara

Espèces d’ASS d’origine: 
Gazella dorcas
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS réintroduites: 
Oryx dammah
Gazella dama mhorr
Addax nasomaculatus
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS à réintroduire ou à restaurer:
Gazella cuvieri

Effectifs actuels: 
Oryx dammah: 101
Addax nasomaculatus: 65
Gazella dama mhorr: 28*
Gazella dorcas: 100-120
Ammotragus laervia: >50 et 2 captifs

Effectifs optimaux: 
Oryx dammah: 300 (1/10 ha)
Addax nasomaculatus: 0** (1/8 ha)
Gazella dama mhorr: 50
Gazella dorcas: 500
Gazella cuvieri: 300 (1/5 ha)
Ammotragus laervia: 300 (1/5 ha)

Développement écotourisme: Infrastructure d’accueil:

éco-musée existe

accessibilité très bonne même en car

A développer / améliorer / valoriser: 
Circuits sur pistes par voiture
Circuits pédestres

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux

à faire:
formation de guides natures locaux

Existence de conflits d’espace à résoudre

Collaborer avec association GEFIC

Moyens Humains: 
1 Conservateur
11 gardiens
75 ouvriers (y compris temporaires)

Remarque: les moyens humains sont insuffisants; il faudrait au minimum deux techniciens de la conservation supplémentaires (bac+2)

Intérêt International: Réserve de la Biosphère

Stock génétique pour Gazella dama mhorr

Plan de gestion: Non, à faire

Priorité nationale: Modèle national pour la restauration d’habitats naturels et le développement d’une aire protégée

* Gazella dama mhorr: l’aire de distribution historique de la Gazelle dama mhorr ne comprend pas la Tunisie. Mais cette espèce a été introduite au moment de la réintroduction des autres espèces; on peut considérer actuellement que le stock captif tunisien représente un réservoir génétique et une garantie de survie de cette sous-espèce, bien représentée par ailleurs en captivité dans le monde à partir des effectifs d’Almeria (Espagne), et récemment réintroduite au PN du Souss Massa au Maroc sur son aire d’origine. Il est clair que des mesures seront prises pour que la Gazelle dama mohrr ne se disperse pas ailleurs en Tunisie

**Addax nasomaculatus: le Parc National de Bou Hedma ne fait écologiquement pas partie de l’aire de distribution de l’Addax. En effet, l’Addax est une espèce beaucoup plus saharienne. Bou Hedma a été un excellent site d’acclimatation pour l’Addax, mais ne devra plus conserver à l’avenir qu’un noyau de reproduction permettant de participer au repeuplement notamment du Grand Erg oriental, habitat type de l’Addax.

Ecosystème: Montagneux

Etage bioclimatique: Semi-aride

Pluviosité moyenne: 250-300 mm

Date de classement: 1980

Superficie: 6.723 ha
Habitats naturels originaux: Forêts de Pin d’Alep et genévrier de Phénicie, et formations steppiques

Mise en défens: Totalement clôturé (6723ha)

Restauration des habitats: Habitats remarquablement restaurés sur 20 années de mise en défens

Espèces d’ASS d’origine: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS réintroduites: 
Les populations de Gazella cuvieri sont en augmentation, suite à une gestion efficace (points d’eau, restauration d’espèces végétales) qui a permis de les fixer de façon naturelle dans la zone protégée

Programme captivité: 11 en enclos de reproduction et d’exposition

Espèces d’ASS à réintroduire ou à restaurer: 
Gazella cuvieri: poursuivre le programme
Ammotragus laervia: prog. à poursuivre

Effectifs actuels: 
Pour l’ensemble du PN Chambi, avec la RN d’Etalla et et celle de Kchem El Kelb:
Gazella cuvieri: 260
Ammotragus laervia: 270
Effectifs optimaux: Gazella cuvieri: 500 (1/3 ha)
Ammotragus laervia: 500 (1/3 ha)

Développement écotourisme: Infrastructure d’accueil:

éco-musée existe

accessibilité bonne

Circuits sur pistes par voiture

A développer / améliorer / valoriser:
Circuits pédestres

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux

à faire:
formation de guides natures locaux

Collaborer avec association GEFIC

Moyens Humains: 
1 Conservateur
35 gardiens
40 ouvriers

Remarque: les moyens humains sontinsuffisants; il faudrait au minimum deux techniciens de la conservation supplémentaires (bac+2)

Intérêt International: Zone protégée transfrontalière

Réserve de la Biosphère

Plan de gestion: En cours

Priorité nationale: Modèle national pour la restauration d’habitats naturels et le développement d’une aire protégée

3. Parc national de BOU KORNINE

Ecosystème: Montagneux

Etage bioclimatique: Semi-aride supérieur

Pluviosité moyenne: 600 mm

Date de classement: 1987

Superficie: 1.939 ha

Habitats naturels originaux: Forêts à Thuya de Berbérie et Cyclamen de Perse

Mise en défens: En partie clôturé; surveillance et gardiennage permanent.

Restauration des habitats: Bonne restauration

Espèces d’ASS d’origine: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS réintroduites: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS à réintroduire ou à restaurer: Non

Effectifs actuels: 
Gazella cuvieri: 12
Ammotragus laervia: 20

Effectifs optimaux: 
Gazella cuvieri: 400 (1/3 ha)
Ammotragus laervia: 400 (1/3 ha)

Développement écotourisme: Très grande importance: 10 km de Tunis

Infrastructure d’accueil:

éco-musée en cours d’équipement

accessibilité bonne

Circuits existants à valoriser

A développer / améliorer / valoriser:
Circuits pédestres

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux

à faire:
formation de guides natures locaux

Moyens Humains: 
1 Conservateur
25 gardiens
50 ouvriers

Remarque: les moyens humains sont insuffisants (+ 2 techniciens BAC plus 2);

Intérêt International: Non

Plan de gestion: Non, à faire

Priorité nationale: Site de très grande importance pour la sensibilisation et l’éducation du public national à l’importance de la conservation et de la restauration des antilopes sahélo-sahariennes et de leurs habitats.

4. Parc national de SIDI-TOUI

Ecosystème: Région des basses steppes

Etage bioclimatique: Aride inférieur

Pluviosité moyenne: 100 mm - 150 mm

Date de classement: 1991

Superficie: 6.135 ha

Habitats naturels originaux: Basses steppes à Rhanterium suaveolens

Mise en défens: Totalement clôturé

Restauration des habitats: Restauration active: plantations de Periploca et Retam; correction de ravins; travaux de conservation eau-sols

Espèces d’ASS d’origine: 
Gazella dorcas
Oryx dammah
Gazella leptoceros ??
Gazella cuvieri ??
Ammotragus laervia ??

Espèces d’ASS réintroduites: 
Oryx dammah
Ammotragus laervia
Gazella leptoceros (en enclos)

Espèces d’ASS à réintroduire ou à restaurer: 
Gazella cuvieri ???

Effectifs actuels: 
Gazella dorcas: 40
Oryx dammah: 19
Ammotragus laervia: 1 mâle
Gazella leptoceros : (petit noyau de reproduction pour le repeuplement du PN de Djebil.)

Effectifs optimaux: 
Gazella dorcas: 250 (1/20 ha)
Oryx dammah: 100 (1/20 ha)
Ammotragus laervia: ---
Gazella leptoceros : (petit noyau de reproduction pour le repeuplement du PN de Djebil.)
Gazella cuvieri: ???
Ammotragus laervia: ???

Développement écotourisme: Infrastructure d’accueil:

éco-musée équipé existe

accessibilité acceptable pour 4x4

Circuit sur pistes par voiture

A développer / améliorer / valoriser:
Circuits pédestres, équestres?

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux

à faire:
formation de guides natures locaux Conflits existants durant les années de sécheresse sévère avec les éleveurs pratiquant la transhumance

Moyens Humains: 
1 Conservateur basé à Ben Gardane
24 gardiens, dont 6 avec chevaux;
53 ouvriers

Remarque: les moyens humains sont insuffisants; il faudrait au minimum deux techniciens de la conservation supplémentaires (bac+2)

Intérêt International: Aspects transfrontaliers: proximité de la Libye et d’habitats favorables des deux côtés de la frontière

Plan de gestion: Non, à faire

Priorité nationale: Diversification des sites pour l’écotourisme

Ecosystème: Sahariens
Etude bioclimatique: Saharienne supérieur
Pluviosité moyenne: < 50 mm
Date de classement: 1994
Superficie: 150.000 ha
Habitats naturels originaux: Steppes à Rhanterium suaveolens et Aristida pungens; Ergs; Formation tabulaire;
Mise en défens: Partielle, et en cours;
Restauration des habitats: Restauration naturelle par la mise en défens depuis 1994;

Espèces d’ASS d’origine: 
Addax nasomaculatus
Oryx dammah
Gazella leptoceros
Gazella dorcas
Gazella cuvieri ??
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS réintroduites: Aucune

Espèces d’ASS à réintroduire ou à restaurer: 
Addax nasomaculatus
Oryx dammah ??
Gazella leptoceros ( restaurer pop. naturelles)
Gazella dorcas ( restaurer pop. naturelles)
Gazella cuvieri ??
Ammotragus laervia

Effectifs actuels: 
Gazella dorcas: > 100
Gazella leptoceros : dizaines

Effectifs optimaux: 
Addax nasomaculatus: 500* (1/100 ha)
Oryx dammah ?????
Gazella leptoceros: centaines
Gazella dorcas : centaines
Ammotragus laervia: 30

Développement écotourisme: A faire:
éco-musée

Circuit sur pistes par voiture

Circuits pédestres, chameaux?

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux

à faire:
formation de guides natures locaux

Conflits possibles à résoudre: la zone du Parc est utilisée comme parcours de transhumance pour ovins, caprins et camelins;

Moyens Humains: 
1 Conservateur
2 gardiens
1 ouvrier

Remarque: les moyens humains sont vraiment très insuffisants;

Intérêt International: Zone transfrontalière avec l’Algérie;

Premier site de réintroduction possible prochainement de l’Addax (2003)

Zone de grand intérêt scientifique comme observatoire de la faune et de la flore du Sahara;

Plan de gestion: Non, à faire

Priorité nationale: Le Parc National se trouve sur un itinéraire touristique saharien de plus en plus demandé; aménagements prioritaires indispensables;

* addax : chiffre indicatif, incluant la colonisation de l’erg avoisinant

6. Parc national de DGHOUMES

Ecosystème: Steppique; montagneux; glacis et chotts

Etage bioclimatique: Aride inférieur

Pluviosité moyenne: < 100 mm

Date de classement: 1996 ??

Superficie: 8000 ha

Habitats naturels originaux: Steppes à Arthrophylum schmithianum; Chotts; végétation halophyte; formations arbustives à Periploca laevigata et Rhus tripartitum;

Mise en défens: Totale, en cours de finalisation (2002).

Restauration des habitats: Restauration active et déjà importante: travaux de conservation des eaux et du sol plantations d’Acacia tortillis; source réaménagée; le Parc devrait être prêt en 2002 à recevoir des espèces de la grande faune;

Espèces d’ASS d’origine: 
Gazella dorcas
Oryx dammah
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS réintroduites: Aucune

Il faut noter une restauration naturelle encourageante d’ Ammotragus laervia

Espèces d’ASS à réintroduire : 
Gazella dorcas
ou à restaurer: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia (encourager la restauration naturelle)
Oryx dammah: dans 10-20 ans

Effectifs actuels: 
Ammotragus laervia: 35

Effectifs optimaux: 
Gazella dorcas: 400 (1/20 ha)
Gazella cuvieri: 200 (1/10 ha)
Ammotragus laervia: 200 (1/10 ha)
Oryx dammah: ???

Développement écotourisme: Accès facile

importance archéologique

A faire:
éco-musée

Circuits à développer (montagne, pédestre)

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux

à faire:
formation de guides natures locaux

Identification de programmes de développement socio-économiques dans la zone d’influence du Parc.

Moyens Humains: 
1 Conservateur basé à Tozeur
8 gardiens;
38 ouvriers

Remarque: les moyens humains sont insuffisants;

Intérêt International: Non

Plan de gestion: Non, à faire 

Priorité nationale: Seule représentation de ce type de combinaison d’habitats, y compris les chotts, dans le réseau d’aires protégées; diversification des sites pour l’écotourisme

Ecosystème: Steppiques

Etage bioclimatique: Entre aride inférieur et saharien

Pluviosité moyenne: < 100 mm

Date de classement: En cours

Superficie: 6.000 ha dont 500 ha de dunes

Habitats naturels originaux: Basses steppes à Rhanterium suaveolens; glacis; dunes;

Mise en défens: Totale

Restauration des habitats: Bonne régénération

Espèces d’ASS d’origine: 
Gazella dorcas
Oryx dammah
Gazella leptoceros
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS réintroduites: Toutes en enclos d’acclimatation:
Gazella dorcas
Oryx dammah
Ammotragus laervia

Espèces d’ASS à réintroduire ou à restaurer: 
Gazella leptoceros

Effectifs actuels: 
Gazella dorcas: 5
Oryx dammah: 3
Ammotragus laervia: 1

Effectifs optimaux: 
Gazella dorcas: 150 (1/40 ha)
Oryx dammah: 100 (1/50 ha)
Ammotragus laervia: 30 limité aux ravins
Gazella leptoceros : une dizaine (1/50 ha)

Développement écotourisme: Facilement intégrable dans les circuits touristiques

Infrastructure d’accueil:
éco-musée en cours de construction; équipement à prévoir

Circuits à développer

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux

à faire:
formation de guides natures locaux

Moyens Humains: 
1 Conservateur
7 gardiens
25 ouvriers

Remarque: les moyens humains sont insuffisants;

Intérêt International: Aspects transfrontaliers: proximité de la Libye et d’habitats favorables des deux côtés de la frontière

Plan de gestion: Non, à faire

Priorité nationale: Diversification des sites pour l’écotourisme

8. Réserve de Faune d’ ORBATA

Date de classement: 1967

Superficie: 200 ha

Mise en défens: Clôturé totalement

Effectifs actuels: 
Gazella dorcas: 172 dont 2/3 mâles
Ammotragus laervia: 4

Développement écotourisme: Important sur le plan national: sensibilisation et éducation

A faire:
éco-musée

Implication des communautés: Gardes et ouvriers locaux loisirs et récréation pour les gens de la ville de Gafsa

Moyens Humains: 
1 Gestionnaire
12 gardiens
17 ouvriers

Intérêt International: Non

Plan de gestion: Non: important de planifier la production de Gazella dorcas pour repeuplement national.

Priorité nationale: Sensibilisation et éducation

Proposition de Parc National (2000 ha)

Habitats naturels: Forêts de Pin d’Alep, Thuya, caroubier, Olea, Erable de Montpellier

Espèces présentes: Aucune

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Proposition de Réserve Naturelle (1500 ha)

Habitats naturels: Forêts/matoral de Pin d’Alep à Genévrier rouge

Espèces présentes: Aucune

Espèces potentielles/historiques: Gazella cuvieri

Réserve Naturelle (1993) 150 ha, entièrement cloturée

Proposition de 300 ha

Habitats naturels: Forêts/matoral de Pin d’Alep, chêne vert et Cyprès de makthar, Erable de Montpellier

Espèces présentes: Aucune

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri

Réserve naturelle créée en 1993, superficie de 960 ha dont 500 appartiennent au barrage

Habitats naturels: Forêts de Pin d’Alep rélictuelle et dégradée, plus steppes avoisinantes

Espèces présentes: 
Gazella dorcas: introduite (5 individu)

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri

Réserve Naturelle de 100 ha créée en 1993

Habitats naturels: Steppes, écosystème ripicoles

Espèces présentes: Aucune

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri
Gazella dorcas ??

Réserve naturelle créée en 1993, superficie de 150 ha

Habitats naturels: Massif dégradé à Genévrier rouge avec Pin d’Alep et de formation alfatière

Espèces présentes: Aucune

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia



7. Djebel ORBATA

Proposition de RN de 1000 ha en région aride inférieur

Habitats naturels: Massif dégradé à Genévrier rouge avec Pin d’Alep

Espèces présentes: Ammotragus laervia

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Proposition de RN de 5000 ha

Habitats naturels: Plaine sableuse, Steppe relictuelle avec Alfa

Espèces présentes: Quelques individus de Gazella dorcas

Espèces potentielles/historiques: Gazella dorcas

Proposition de RN de 764 ha

Habitats naturels: Association naturelle d’origine: Genévrier, Pin d’Alep, Alfa

Espèces présentes: ---

Espèces potentielles/historiques: Ammotragus laervia ??

Proposition de RN de 900 ha

Habitats naturels: Association Pin d’Alep avec Caroubier, romarin et Genévrier rouge

Espèces présentes: Aucune

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Proposition de RN de 1000 ha

Habitats naturels: Montagnes à Caroubier, Genévrier rouge et Alfa et Betoum (Pistacia atlantica)

Espèces présentes: ---

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Proposition de RN de 350 ha

Habitats naturels: Couloir de l’oued Haddej

Massif dégradé

Espèces présentes: ----

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella cuvieri
Ammotragus laervia

Proposition de RN de 60.000 ha sahariens; importants aspects transfrontaliers avec la Libye et l’Algérie

Habitats naturels: Formations dunaires; regs; steppes

Espèces présentes: 
Gazella leptoceros
Gazella dorcas
Ammotragus laervia

Espèces potentielles/historiques: 
Gazella leptoceros
Gazella dorcas
Ammotragus laervia
Oryx dammah
Guépard

1. Oryx dammah
2. Addax
3. Gazella leptoceros
4. Gazella cuvieri
5. Gazella dorcas

• Carte générale
• Tunisie centrale
• Tunisie du sud

6. Mouflon à manchettes

• Distribution historique
• Distribution actuelle et expansion possible des populations