La fauvette à tête noire,  (Sylvia atricapilla), occupe, avec plus de 100.000 captures par an, le premier rang des oiseaux bagués en Belgique.
En main,  la calotte crânienne  suffit à l'identifie  bien que la


au  nid, elle  n' hiverne que accidentellement  dans nos régions.  Lors de  la migration, les populations locales rentrent  fin mars, et les populations nordiques passent de la première quinzaine à la fin du mois d'avril. En été, des juvéniles

teinte  évolue avec l'âge.   L'oiseau juvénile ressemble à la femelle, la possibilité de déterminer le sexe   apparaît en fin de mue postjuvénile. Les migrations constituent les principales périodes de baguage.
La   fauvette à  tête  noire  ne  se  bague pas

erratiques peuvent être capturés en juillet avec des migrateurs plus précoces notamment les rousserolles verderolles et effarvattes ( Acrocephalus palustris & Acrocephalus scirpaceus ).

 

         

Le plumage juvénile

 

       
   
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  1. La calotte du juvénile ressemble à celle de la femelle  (1) moins colorée et plutôt brun noirâtre, la partie supérieure du corps est aussi plus rouille et le dessous plus terne et plus mat. Les commissures (2) restent incomplètement cornées quelques semaines, les plumes mal structurées montrent des barbes lâches.

  2. Les couvertures alaires de teinte uniforme permettront par l'observation de l'avancement de la mue postjuvénile de déterminer l'âge. Toutefois, cette mue est très variable et le renouvellement peut atteindre la totalité des GC, l'observation de d'autres critères s'avère alors nécessaire.

     

  1. Les rémiges et les rectrices ne se renouvellent pas lors de la première mue. Les rectrices garderont leur forme étroite et pointue jusqu'à la mue postnuptiale de l'été suivant ce qui constitue un critère d'âge. Toutefois, un renouvellement total ou partiel des rectrices dû à une perte accidentelle peut se produire. Les plumes perdues se remplacent comme des plumes de deuxième génération plus larges et arrondies. L'usure  tend à arrondir les extrémités et limite la valeur de ce critère dès le printemps.

La mue postjuvénile
 

   

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Avant la migration d'automne, le juvénile doit acquérir un plumage isolant. Il renouvelle pour la première fois les plumes du corps et les couvertures alaires (1-2). La mue nécessite un certain temps et une dépense d'énergie

importante, l'oiseau doit adopter un compromis et rares sont les espèces migratrices qui muent les grandes plumes.  La mue de la tête (3) clôture toujours le processus.

   

La mue partielle des GC permet de déceler une limite entre les plumes juvéniles et celles de 2me génération. En (4), les PC et MC (f) grandissent, les deux GC externes restent en place tandis que les autres se renouvellent (h), la limite de mue se présentera à cet endroit. En (5),  la loupe montre que seule la CG1 est retenue (h) elle s'avère plus courte et de teinte plus rouille que les voisines. Les franges (g) mal structurées caractérisent cette plume juvénile .

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La mue postnuptiale

 
     
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La mue postnuptiale concerne l'entièreté du plumage et intervient selon les individus entre le début juillet à fin septembre.

1. Les rectrices grandissent par paire à partir du centre.

2. Remplacement dû à une perte accidentelle des rectrices droites, la croissance n'est pas étagée et les nouvelles plumes larges    et

 

arrondies différent des plumes juvéniles à gauche. L'âge doit être noté 1Y ou 2Y, le    remplacement total de la queue  rend le critère inapplicable pour la détermination de l'âge.

3. Pour ne pas trop handicaper le vol, le renouvellement des rémiges ne concerne que 3 plumes à la fois. Les Cp correspondantes se renouvellent au même moment.

 

   
   

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4. T8 en croissance postnuptiale s'identifie aisément par rapport à T7 et T9 juvéniles très usées.
5. La mue postnuptiale étant complète plus aucun contraste n'apparaît dans les différentes catégories de plumes.

 

6.Une mue très tardive, inachevée le 01 octobre, comprend un nombre de plumes nettement plus élevé en croissance simultanément. Le cas est rare et concerne probablement une femelle ayant conduit une nichée de remplacement.

   

Détermination du sexe

   
         
La nette différence entre la calotte noire chez le mâle et brune chez la femelle permet de déterminer aisément le sexe chez les adultes. A droite, le front de la femelle résulte d'une visite d'arbuste à fleurs jaunes (voir la page Pollen)


Usure

La page http://www.sciencesnaturelles.be/cb/OrnithoWeb/usure.htm traite  notamment de l'agression des radiations solaires sur la partie non recouverte des rémiges primaires. Chez la fauvette à tête noire, de 15 à 20% des migrateurs âgés de 2Y présentent au printemps ce type de dégradation à l'extrémité des P4-6.
 

   

Détails

 
   

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1. Bec droit assez court, de teinte noirâtre à la mandibule supérieure et plus clair à la mandibule inférieure.
2.3 à 4 soies courtes et souples garnissent la base de la mandibule supérieure, tandis que de nombreux poils plus courts parsèment lorum et menton.

3 - 4Aucune plume sétiforme ne protège la narine allongée pourvue d'une membrane à la partie supérieure (k ).
5. Des plumules grises et noirâtres garnissent le pourtour de l'oeil.

 

 

 

 

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