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Les mésanges sombres
Cette seconde page consacrée aux mésanges traite
d'oiseaux moins colorés vivant principalement dans les bois. D'un
comportement plus discret, moins abondantes, fréquentant peu les
mangeoires, généralement sédentaires les mésanges sombres attirent
moins l'attention que leurs cousines. |
La mésange noire (Parus
ater) de même taille que la huppée mais plus légère vit dans les forêts
comportant des conifères. Certaines années la migration d'automne
ressemble aux invasions. |
| La mésange huppée, (Parus cristatus) |
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La
huppe noire pointue toujours bien visible, la tête blanchâtre parsemée
de noir et la bavette noire déterminent l'identification. Le corps ne
présente aucun détail significatif. |
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Aucun des livres scientifiques cités à la page d'accueil ne décrit la stratégie de mue. Svensson ne donne aucune indication quant à l'importance de la mue postjuvénile (1-2), il signale que la forme pointue des rectrices juvéniles (3) reste valable jusqu'à la fin de l'hiver avant que l'usure normale ne les déforme. Cet auteur relève également que chez l'oiseau juvénile l'iris est gris brun et |
devient progressivement brun rougeâtre (photo 4). L'observation de l'iris débouche sur un critère temporaire et la notation variera suivant la date, ainsi l'oiseau (4) observé dans la période de septembre à février sera considéré en plumage postnuptial . Après cette date, l'iris des juvéniles a acquis la même couleur et la distinction devient impossible. |
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Identification; la tache blanche de la nuque et les joues blanches sur une tête noire facilitent l'identification, l'oiseau ne peut être confondu avec aucun autre passereau. |
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Le
plumage du mâle et de la femelle diffère peu. La conjugaison de
plusieurs critères permet dans certains cas de déterminer le sexe de
l'oiseau. La présence d'une protubérance cloacale ou d'une plaque incubatrice supplante ces observations en période de nidification. |
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| Détermination de l'âge |
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Toutes les rectrices sont larges avec l'extrémité arrondie. |
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Les mésanges nonnette (Parus palustris) et boréale (Parus montanus)
L'observation visuelle sur le terrain doit se
concentrer sur quatre détails. |
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Tout critère visuel est subjectif et dépend de facteurs extérieurs,
éclairage, position de l'oiseau, temps d'observation... |
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Critères d'identification |
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Mésange boréale |
Mésange nonnette |
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Une calotte assez terne associée à une grande bavette au contour
diffus |
Une calotte brillante associée à une petite bavette assez bien
délimitée. |
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Le bord tranchant des mandibules conserve la teinte du bec |
Le bord tranchant des mandibules montre
un liseré pâle toutefois ce critère pourrait n'être qu'une variation
régionale. |
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Chez la mésange boréale, les franges des rémiges secondaires forment une
lisière qui apparaît comme un "miroir" clair dans l'aile. Au fil du
temps, les franges s'usent et ce détail devient de moins en moins
présent. Le noire de la calotte s'étend très bas jusqu'au manteau, ce
détail se révèle peu applicable sans la possibilité de comparaison avec
le nonnette. |
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Pour les deux espèces, la
rectrice R6 est la plus courte. La distance entre l'extrémité de R6 et
la plus grande des autres rectrices est un critère significatif d'identification. |
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Chez la nonnette, cette mesure doit être inférieure à 5mm |
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Evidemment, certaines mesures se situent entre 4 et 5mm, alors ce critère ne conduit à aucune certitude d'identification et il convient de considérer la longueur alaire qui vaut de 56 à 71 mm chez la boréale et 59-71 mm chez la nonnette. En raison du chevauchement des valeurs seul l'oiseau qui mesure moins de 59 mm peut être identifié comme boréale. |
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Détermination du sexe
Chez les deux espèces, la détermination du sexe
s'avère impossible par l'observation du plumage. Une longueur alaire
supérieure à 65 mm désigne un mâle chez la nonnette adulte et une LA
inférieure à 65 mm une femelle. Chez la boréale, aucune mesure n'est
utilisable. |
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Détermination de l'âge
La mue de ces deux espèces reste mal connue, aucun
contraste n'apparaît dans les grandes couvertures. Seule la forme des rectrices
permet, avant le printemps, de séparer les oiseaux en plumage juvénile
et postjuvénile de ceux en plumage postnuptial. |
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Aucun contraste ne permet d'identifier le niveau de mue. |
Chez l'oiseau en plumage postjuvénile (1Y) les rectrices sont pointues et déjà fortement usées. |
A la même époque, l'adulte montre des rectrices plus fraîches avec l'extrémité arrondie. |
© Copyright 2004 Gaston Gast
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