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Famille des ANATIDAE, cygnes, oies, bernaches, tadornes, canards et sarcelles

Cygne de Bewick, Cygnus bewickii

Ce cygne niche dans les toundras de l’Eurasie, de la frontière finno-russe à la Sibérie orientale. La population occidentale, qui niche à l’ouest du Taymyr, hiverne principalement au Danemark, aux Pays-Bas, en Angleterre et en Irlande. Un petit nombre d’oiseau atteignent régulièrement la Camargue dans le sud de la France. Ailleurs, l’espèce n’apparaît que très occasionnellement lors de coups de froid. La population globale qui visite l’Europe occidentale est estimée à 17.000 individus et semble stable (Tucker & Heath, Scott & Rose).

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Cygne chanteur, Cygnus cygnus

Ce cygne niche dans les régions boréales de l’Eurasie, de l’Islande et de l’Ecosse au Kamchatka. Dans l’Union Européenne on reconnaît trois populations distinctes. La première comprend les oiseaux d’Islande qui hivernent dans les îles britanniques et pourraient atteindre le Danemark et les Pays Bas. Elle est estimée à 16.000 individus et semble stable. La seconde comprend les oiseaux de Scandinavie, de Finlande et de Russie occidentale qui hivernent principalement au Danemark et dans le nord de l’Allemagne (Schleswig-Holstein et Mecklenburg). Elle est estimée à 59.000 individus et aurait pratiquement triplé depuis 1970 (Laubch et al.). La troisième population niche en Sibérie occidentale et hiverne principalement dans la Mer Noire. Elle est estimée à 17.000 individus et semble décliner (Scott & Rose). Quelques oiseaux atteignent régulièrement le nord de la Grèce (Handrinos & Akriotis).

o

NUTS

MIN

MAX

R

Scotland

2

3

C

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Oie rieuse, Anser albifrons (voir aussi Annexe 2)

Cette oie niche dans les toundras du nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord. Sa forme nominale albifrons est chassable et donc inscrite à l’Annexe II. Sa forme flavirostris par contre est inscrite à l’Annexe I. Elle niche sur la côte ouest du Groenland et hiverne intégralement dans les îles britanniques. Après avoir subi un fort déclin au cours des années 1960-1970, sa population s’est rétablie et atteint 30.000 individus (Scott & Rose, 1996).

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Oie naine, Anser erythropus

Cette oie niche du nord de la Scandinavie au nord-est de la Sibérie. Ses populations européennes hivernent à l’ouest et au sud de la Mer Noire et au sud de la Caspienne. Elles ont connu une régression drastique au cours des 50 dernières années et la population nicheuse de Suède et de Finlande ne dépasse plus les 20 couples (EBCC Atlas of European Breeding Birds). Les causes de ce déclin ne sont pas bien connues, mais semblent liées à un dérangement croissant dans les lieux de nidification, une chasse non soutenable dans les quartiers d’hiver et une perte de milieux d’hivernage. Les quelques oiseaux qui hivernent actuellement aux Pays-Bas proviennent d’un projet de réintroduction en Laponie suédoise (von Essen 1991).

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Bernache nonnette, Branta leucopsis

Cette bernache comprend trois populations distinctes (Scott & Rose). La première, estimée à 32.000 individus, niche au Groenland et hiverne dans le nord-ouest de l’Ecosse et l’Irlande. La seconde, estimée à 12.000 individus, niche à Svalbard et hiverne dans le sud-ouest de l’Ecosse. La troisième, estimée à 176.000 individus, niche sur les côtes arctiques de la Russie et en Novaya Zemlaya ; elle hiverne principalement dans le nord de l’Allemagne et aux Pays-Bas. Depuis 1971, l’espèce niche aussi dans la Baltique (Suède, Finlande, Estonie) où sa population atteignait plus de 2000 couples en 1994 (EBCC Atlas of European Breeding Birds). Toutes les populations ont connu une forte augmentation depuis les années 1950, due à la protection de ses habitats et à une forte réduction de la pression cynégétique.

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Bernache à cou roux, Branta ruficollis

Cette espèce niche dans les toundras du nord de la Russie, plus précisément dans les péninsules du Taymyr, de Gydan et de Yamal. Elle hivernait jadis en grand nombre au sud de la Caspienne et était connue d’Egypte (Delta du Nil) et d’Irak, mais depuis les années 1940 et 1950 elle a déplacé ses zones d’hivernage vers le sud-est de l’Europe, principalement la Roumanie et la Bulgarie. Elle apparaît aussi irrégulièrement et en petit nombre en Hongrie, en Grèce et en Turquie. Sa population totale est de l’ordre de 70.000 individus, dont seules quelques dizaines ou centaines d’oiseaux (maximum 2000) visitent l’Union Européenne, plus particulièrement le nord de la Grèce (Handrinos & Akriotis, Scott & Rose). Suite au déclin énorme observé au sud de la Caspienne on pensait que l’espèce était en danger (Collar et al. 1994), mais la découverte d’importantes populations hivernantes en Roumanie jette le doute sur cette déduction. En fait, les tendances réelles de cette espèce ne sont pas vraiment connues (EBCC Atlas of European Breeding Birds).

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Tadorne casarca, Tadorna ferruginea

wpe9.jpg (23940 bytes) Un oiseau avec une distribution très fragmentée du nord-ouest de l’Afrique et du sud-est de l’Europe à l’Asie centrale, à l’est jusqu’au lac Baïkal et la Mongolie. Une petite population existe aussi en Ethiopie. La population du nord-ouest de l’Afrique visitait jadis régulièrement le sud de l’Espagne en hiver, mais dans ce pays les observations sont devenues sporadiques (Atlas de las Aves de España). Dans l’Union Européenne, l’espèce n’existe donc plus qu’en Grèce. Ces oiseaux appartiennent à la population de la Mer Noire et de la Méditerranée orientale, qui a subi une forte régression au cours du XXe siècle mais semble actuellement assez stable. Elle est estimée à 20.000 individus.

o 

NUTS

MIN

MAX

R

Anatoliki Makedonia, Thraki

25

C

Kentriki Makedonia

5

15

C

Notio Aigaio

5

C

Voreio Aigaio

10

30

C

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Sarcelle marbrée, Marmaronetta angustirostris

wpe8.jpg (24694 bytes) Ce canard possède une distribution fragmentée qui couvre le nord-ouest de l’Afrique et la péninsule ibérique et s’étend de la Méditerranée orientale au golfe Persique, la Caspienne, le Pakistan, le nord des Indes et l’ouest de la Chine. Les populations septentrionales hivernent plus au sud, mais leurs mouvements sont mal connus étant donné que l’espèce est nomade. Comme l’ensemble de l’espèce, la population de Méditerranée occidentale a fortement décliné au cours des dernières décennies. Elle ne compte plus qu’environ 3.000 individus, dont 30 à 100 couples nichent encore en Espagne (Scott & Rose). Les rares oiseaux observés en Grèce (Handrinos & Akriotis) appartiennent à la population de Méditerranée orientale, estimée à 1000 individus (Scott & Rose). Le déclin de cette espèce est principalement lié à la destruction massive de ses habitats et à la pollution (Scott & Rose).

o 

NUTS

MIN

MAX

R

Andalucia

175

C

Castilla la Mancha

1

10

C

Comunidad Valenciana

13

29

C

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Fuligule nyroca, Aythya nyroca

wpeA.jpg (24972 bytes) Ce canard plongeur a une vaste distribution dans les régions tempérées d’Eurasie, de la péninsule ibérique et des rives de la Baltique jusqu’en Mongolie et dans le sud-ouest de la Chine. Ses populations européennes, estimées à 10.000 individus, hivernent principalement dans la région méditerranéenne et en Afrique occidentale sub-saharienne. Dans l’Union Européenne, sa distribution est très fragmentée, voire rélictuelle, et ses populations sont en net déclin. En 1995, elles étaient de l’ordre de 340 à 560 couples nicheurs (Tucker & Heath).

o

NUTS

MIN

MAX

R

Nederland

0

1

C

Baden-Württemberg

4

20

C

Bayern

4

20

C

Brandenburg

3

10

C

Mecklenburg-Vorpommern

0

5

C

Niedersachsen

1

5

C

Sachsen

4

20

C

Corse

0

1

C

Calabria

3

8

C

Emilia Romagna

3

8

C

Lazio

3

8

C

Lombardia

0

1

C

Puglia

3

8

C

Sardegna

3

8

C

Sicilia

3

5

C

Umbria

3

8

C

Veneto

3

8

C

Castilla la Mancha

1

5

Comunidad Valenciana

1

5

Anatoliki Makedonia, Thraki

30

50

C

Dytiki Makedonia

50

100

C

Ipeiros

5

20

C

Kentriki Makedonia

40

100

C

Kriti

1

2

C

Sterea Ellada

10

C

----------------------------------------------------------------------------Fin-------------------------------------------------------------------------

Erismature à tête blanche, Oxyura leucocephala

wpe17.jpg (24004 bytes) Ce canard possède une distribution très fragmentée qui s’étend de la péninsule ibérique et la Tunisie à la Mer Noire, la Caspienne, le Golfe Persique et l’Asie centrale. Certaines populations sont sédentaires, d’autres migratrices, mais leurs mouvements sont très mal connus. La population espagnole est tombée de 400 individus en 1950 à 22 oiseaux en 1977. Depuis lors elle s’est rétablie à 700 grâce aux efforts de protection (Scott & Rose). Les oiseaux observés en hiver en Grèce (Handrinos & Akriotis) appartiennent à la population de Méditerranée orientale, de Turquie et du sud-ouest de l’Asie, estimée à 8000-15.000 individus (Scott & Rose). Bien que la population espagnole ait augmenté et que celle de l’Asie occidentale semble actuellement stable, cette espèce est considérée comme en danger étant donné son déclin dramatique depuis le début du siècle. Ce déclin est dû essentiellement à la destruction massive de ses habitats et à la chasse (Scott & Rose). Depuis quelques années, la population espagnole de cette espèce est aussi menacée de disparition par hybridation avec l’Erismature rousse, Oxyura jamaicensis, une espèce introduite d’Amérique (Atlas de la Aves de España).

o

NUTS

MIN

MAX

R

Andalucia

500

I

Comunidad Valenciana

1

2

C

-------------------------------------------------------------------------- FIN ------------------------------------------------------------------------

Dernière mise à jour le 06/10/06