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Famille des ANATIDAE, oies, bernaches, canards et sarcelles

Cygne tuberculé, Cygnus olor

wpe6F.jpg (23252 bytes) Ce cygne niche dans les régions tempérées d’Europe et d’Asie. Il a été introduit en Amérique du Nord, en Afrique du Sud et en Australie. Dans l’Union Européenne ont peut distinguer quatre populations. La population irlandaise est sédentaire. Elle compte environ 10.000 individus et ses tendances sont inconnues. Celle d’Angleterre et d’Ecosse est également sédentaire. Elle compte environ 25.000 individus, elle a subi d’importantes fluctuations. Celle du nord-ouest de l’Europe continentale, partiellement sédentaire, partiellement migratrice ou nomade, est en augmentation et compte environ 210.000 individus. Celle de la Mer Noire et de la Méditerranée orientale est également en augmentation et compte environ 45.000 individus. C’est elle qui visite la Grèce et le sud de l’Italie (Scott & Rose).

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Oie des moissons, Anser fabalis

Cette oie niche dans les toundras et taïgas du nord de l’Eurasie. Les oiseaux présents dans l'Union Européenne appartiennent à deux populations très distinctes souvent considérées comme deux espèces (Dutch Birding 20,1:22-32). La première comprend les oiseaux de la race nominale fabalis. Ils nichent dans les taïgas de la Suède à l’Oural et hivernent principalement au Danemark et au Pays-Bas. Quelques centaines d’oiseaux atteignent l’Angleterre. Cette population est actuellement estimée à 80.000 individus et serait en nette augmentation d'après Scott & Rose, mais en déclin marqué d'après Huyskens (comm. pers.). La seconde population comprend les oiseaux de la race rossicus, qui nichent dans les toundras du nord de l’Europe du Kola à l’Oural et hivernent en Europe centrale, en Allemagne et aux Pays-Bas. Ils n’atteignent la France, le nord de l’Italie et l’Espagne que lors d’hivers rigoureux. Cette population est estimée à 300.000 individus et ses tendances ne sont pas connues (Scott & Rose).

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Oie à bec court, Anser brachyrhynchus

Cette oie comprend deux populations distinctes, qui ont connu toutes deux une forte augmentation depuis les années 1950. La première est estimée à 225.000 individus. Elle niche en Islande et au Groenland et hiverne en Ecosse et dans le nord de l’Angleterre. La seconde compte 34.000 individus. Elle niche à Svalbard et hiverne au Danemark, aux Pays-Bas et en Belgique (Scott & Rose).

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Oie rieuse, Anser albifrons (voir aussi Annexe I)

Cette oie niche dans les toundras du nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord. Deux formes visitent en hiver l’Union Européenne, mais seule la forme nominale albifrons est chassable. Elle habite la Sibérie et comprend plusieurs populations ayant des zones de nidification et des quartiers d’hiver plus ou moins distincts. La plus occidentale hiverne principalement aux Pays-Bas et dans les Flandres en passant par le Mecklenburg-Vorpommern et le Danemark. Elle a connu une forte augmentation durant les dernières décennies et était estimée à 600.000 individus en 1995 (Scott & Rose, 1996). Une seconde population, de l’ordre de 100.000 individus, hiverne en Europe centrale (Hongrie). Quelques centaines ou milliers peuvent atteindre le nord-est de l’Italie. Cette population a connu une nette régression. Une troisième population, de l’ordre de 650.000 individus, hiverne dans les Balkans (Roumanie, Bulgarie) et en Turquie. Quelques centaines ou quelques milliers d’individus, exceptionnellement quelques dizaines de milliers, atteignent le nord et le nord-est de la Grèce (Handrinos et Akriotis, 1997) où l’espèce semble en diminution. Les tendances globales de cette population ne sont toutefois pas connues.

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Oie cendrée, Anser anser

wpe70.jpg (23390 bytes) Cette oie habite les régions boréales et tempérées d’Europe et d’Asie. Les oiseaux de l’Union Européenne appartiennent à cinq populations distinctes (Scott & Rose). La première comprend les oiseaux sédentaires du nord-ouest de l’Ecosse. Elle a environ doublé durant les derniers 20 ans et est estimée à 5.250 individus. La seconde comprend les oiseaux qui nichent en Islande et hivernent dans les îles britanniques, plus précisément en Ecosse, dans le nord de l’Angleterre et dans le nord-est de l’Irlande. Elle a pratiquement quadruplé depuis 1950 et compte actuellement 100.000 individus. La troisième comprend les oiseaux de Norvège, de Suède, du Danemark, de l'ouest de l'Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique, qui hivernent des Pays-Bas à l’Espagne et au Maroc. De 30.000 vers la fin des années 1960, elle a augmenté à 200.000 individus. La quatrième, estimée à 20.000 individus et plutôt stable, comprend les oiseaux du nord-est de la Suède, de Finlande, des Etats baltes et d’Europe centrale, qui hivernent en Tunisie et en Algérie en passant par l’Italie. La cinquième, estimée à 25.000 individus, comprend les oiseaux nicheurs du pourtour de la Mer Noire et de Turquie, qui atteignent le nord de la Grèce. Ses tendances ne sont pas bien connues, mais elle semble plutôt en déclin (Scott & Rose, EBCC Atlas of European Breeding Birds).

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Bernache du Canada, Branta canadensis

wpe71.jpg (22816 bytes) Cette espèce d’Amérique du Nord a été introduite en Angleterre à partir du milieu du XVIIe siècle et en Suède à partir de 1933. Elle s’est maintenant étendue au nord de la France, à la Belgique, aux Pays-Bas et à l’Allemagne. Dans l’Union Européenne, sa population est de l’ordre de 30.000 à 35.000 couples (EBCC Atlas of European Breeding Birds). Malgré que cet oiseau soit une source de problèmes et est considéré comme une peste en beaucoup d’endroits, des introductions continuent encore ailleurs.

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Bernache cravant, Branta bernicla

Cette espèce niche sur les côtes arctiques d’Eurasie et d’Amérique du Nord – principalement sur des îlots à l’abri des renards polaires (Alopex lagopus). Elle hiverne sur les côtes atlantiques et pacifiques tempérées. Les oiseaux qui visitent l’Union Européenne appartiennent à trois populations distinctes (Scott & Rose). La première, estimée à 20.000 individus, comprend les oiseaux de la forme à ventre pâle, hrota, qui nichent au Groenland et au nord du Canada et qui hivernent en Irlande. La seconde, estimée à 5.000 individus, comprend les oiseaux de la forme hrota qui nichent à Svalbard et hivernent au Danemark et dans le nord-est de l’Angleterre. La troisième, estimée à 300.000 individus, comprend les oiseaux de la forme nominale à ventre sombre qui nichent sur les côtes arctiques de Russie et hivernent au Danemark, en Allemagne, au Pays-Bas, dans le sud-ouest de l’Angleterre et sur les côtes de France. Ces populations ont toutes connu d’importantes fluctuations. La forme nominale est tombée à 10% de ses effectifs au cours des années 1930 suite à une maladie de sa principale plante nourricière, la Zostera marina. Elle s’est reconstituée depuis les années 1950 et son augmentation semble se poursuivre. Les populations canadienne et groenlandaise ont augmenté depuis les années 1960 et semblent actuellement stabilisées. Les populations de Svalbard sont tombées de 40.000 à 50.000 individus à 2.000 individus vers la fin des années 1960, non seulement à cause de la maladie de la Zostera mais aussi à cause d’une chasse non soutenable. Depuis les années 1970, elles ont cependant quelque peu récupéré.

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Canard siffleur, Anas penelope

wpe72.jpg (21952 bytes) Cette espèce largement répandue à travers tout le nord de l’Eurasie niche en Angleterre et en Ecosse, où elle est pratiquement sédentaire. Ailleurs dans l’Union Européenne (12 pays), elle est connue comme oiseau de passage ou hivernant. La population qui hiverne sur le pourtour de la Mer du Nord est estimée à 1.250.000 individus et est en nette augmentation (Scott & Rose). Ces oiseaux viennent de Scandinavie et de la Russie européenne. Normalement, ils ne migrent pas plus au sud que la Bretagne, mais par hiver très rigoureux ils peuvent atteindre la péninsule ibérique en grand nombre. La population qui hiverne dans les régions de la Mer Noire et de la Méditerranée est estimée à 560.000 individus et en déclin (Scott & Rose). Ces oiseaux ont probablement une origine plus orientale et sont moins sujets à des déplacements spectaculaires en cas de coup de froid.

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Canard chipeau, Anas strepera

wpe73.jpg (23453 bytes) Une espèce des régions tempérées d’Amérique du Nord et d’Eurasie. Les populations nidificatrices de l’ouest de l’Union Européenne sont plutôt sédentaires, mais elles sont renforcées en hiver par des populations migratrices en provenance du pourtour de la Baltique. L’ensemble de cette population est estimé à 30.000 individus et semble avoir nettement augmenté durant les dernières décennies (Scott é Rose). Les oiseaux reproducteurs en Grèce et ceux qui visitent la Grèce en hiver appartiennent à une population plus orientale, estimée à 75.000 à 150.000 individus, et plutôt en diminution (Scott & Rose).

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Sarcelle d’hiver, Anas crecca

wpe74.jpg (23510 bytes) La forme nominale de ce canard habite tout le nord de l’Eurasie et sa forme carolinensis l'Amérique du Nord. Pour des raisons pratiques, les populations d’Europe peuvent être scindées en deux sous-populations, séparées par leur aire d’hivernage. La première, qui compte environ 400.000 individus, est en augmentation (Scott && Rose). Elle hiverne sur les côtes atlantiques du Danemark aux îles britanniques et à l’Aquitaine. Durant des hivers très rigoureux elle peut atteindre l’Espagne et le Portugal, mais par hiver doux les oiseaux des Pays-Bas et des îles Britanniques semblent sédentaires. La seconde population, qui compte 750.000 à 1.375.000 individus et dont les tendances globales ne sont pas connues (Scott & Rose), hiverne principalement dans les régions de la Mer Noire et sur le pourtour de la Méditerranée. Seul un très petit nombre d'individus atteint l’Afrique occidentale.

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Canard colvert, Anas platyrhynchos

Ce canard habite tout le nord de l’Eurasie et l’Amérique du Nord. Pour des raisons pratiques, les populations de l'Union Européenne peuvent être scindées en trois sous-populations, séparées par leur aire d’hivernage. La première, qui compte environ 5.000.000 individus et semble très stable (Scott & Rose), hiverne dans les régions atlantiques du Danemark aux îles britanniques et à l’Aquitaine. La seconde population, qui compte 1.000.000 individus et aurait pratiquement doublé au cours des 20 dernières années (Scott & Rose), hiverne plus au sud, autour de la Méditerranée occidentale, de l’Italie à la péninsule ibérique. La troisième population, estimée à 2.250.000 individus, aurait connu un déclin de l’ordre de 60 à 75% durant les 20 dernières années. Elle hiverne dans les régions de la Mer Noire et de la Méditerranée orientale, notamment en Grèce.

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Canard pilet, Anas acuta

wpe75.jpg (23402 bytes) Ce canard habite l’Amérique du Nord et tout le nord de l’Eurasie. Pour des raisons pratiques, les populations d’Europe peuvent être scindées en deux sous-populations, séparées par leur aire d’hivernage. La première, qui compte environ 60.000 individus, hiverne sur les côtes atlantiques du Danemark aux îles britanniques et à l’Aquitaine. La seconde, qui compte 1.200.000 individus, hiverne dans les régions de la Mer Noire, sur le pourtour de la Méditerranée et en Afrique occidentale (Scott & Rose). Ces deux populations ne sont pas absolument séparées et des oiseaux passent de l’une à l’autre. Celle d’Europe de l’ouest connaît un lent déclin depuis 20 ans. Celle d’Europe orientale et de Méditerranée semble plutôt subir d’importantes fluctuations.

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Sarcelle d’été, Anas querquedula

wpe76.jpg (23641 bytes) Cette espèce des régions tempérées de l’Eurasie, est totalement migratrice et sa population européenne hiverne presque exclusivement en Afrique occidentale au sud du Sahara. Elle est estimée à 2.000.000 individus et semble en nette régression suite à la perte de ses milieux de nidification par l’assèchement ou la transformation en lacs artificiels (Scott & Rose, Tucker & Heath). En Afrique aussi ses sites d’hivernage sont menacés par l’assèchement et l’aménagement de rizières.

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Canard souchet, Anas clypeata

wpe77.jpg (24391 bytes) Ce canard habite l’Amérique du Nord et tout le nord de l’Eurasie. Pour des raisons pratiques, les populations d’Europe peuvent être scindées en deux sous-populations, séparées par leur aire d’hivernage. La première, qui compte environ 40.000 individus et semble assez stable, hiverne sur les côtes atlantiques du Danemark aux îles britanniques et à l’Aquitaine. Durant des hivers très rigoureux elle peut atteindre l’Espagne et le Portugal. La seconde, qui compte 450.000 individus et dont les tendances globales ne sont pas connues, hiverne dans les régions de la Mer Noire, sur le pourtour de la Méditerranée et en Afrique occidentale (Scott & Rose).

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Dernière mise à jour le 10/11/9906 oct. 2006 13:16:35 +0200