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Puffin cendré, Calonectris diomedea

Cette espèce pélagique comprend deux sous-espèces : diomedea dans la Méditerranée (Baléares, Adriatique et Mer Egée), borealis dans le nord-est de l’Atlantique au large de la péninsule ibérique (principalement à Madère, aux Canaries et aux Açores). Toutes deux hivernent dans l’Atlantique Sud. Certains biologistes pensent qu'il pourrait s'agir de deux espèces distinctes, mais l'Annexe I considère l'espèce au sens large. La population de l’Union Européenne compte 135.000 à 198.000 couples, ce qui représente environ 85% de la population mondiale de l’espèce (Tucker & Heath). Ses tendances sont mal connues, étant donné la difficulté des recensements : une augmentation a été observée dans certaines colonies protégées d’Espagne et des Açores ; un déclin notoire a été enregistré aux Canaries et à Madère. Parmi les causes de ce phénomène, on peut noter la prédation par l’homme, les chats, les chiens, les rats et les mustélidés, la concurrence avec les lapins et le dérangement des colonies par le tourisme de plus en plus envahissant (Tucker & Heath).

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Petit Puffin, Puffinus assimilis

Cet oiseau pélagique habite les océans Atlantique, Pacifique et Indien. La majeure partie de ses populations habitent l’hémisphère sud. La population européenne, des Canaries, des Açores et de Madère, compte 2.700 à 3.900 couples. Cette espèce souffre principalement de l’introduction de rats sur les îles où elle niche et la population des Canaries a fortement régressé durant les 20 dernières années (EBCC Atlas of European Breeding Birds).

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Puffin des Baléares, Puffinus (puffinus) mauretanicus

Cet oiseau, longtemps considéré comme une forme du Puffin des Anglais (Puffinus puffinus), est actuellement considéré comme étant soit une forme du Puffin de Méditerranée (Puffinus yelkouan) qui habiterait toute la Méditerranée, soit une espèce à part entière, le Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus). Quoi qu’il en soit, l’Annexe I ne vise que l’espèce ou la forme mauretanicus. Elle niche exclusivement dans les Baléares, mais visite de juin à octobre aussi les eaux de l'Atlantique oriental entre le sud de la Mer du Nord et le Maroc (EBCC Atlas of European Breeding Birds) .

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Océanite frégate, Pelagodroma marina

Cet espèce pélagique niche aux Salvagens, à Madère et aux Canaries. Sa population européenne compte 16.000 à 20.000 couples et semble stable. L'espèce est toutefois vulnérable du fait que la majeure partie de sa population est concentrée en deux îles seulement (Tucker & Heath).

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Océanite tempête, Hydrobates pelagicus

Cet oiseau pélagique habite les côtes atlantiques et méditerranéennes occidentales de l’Europe et du nord-ouest de l’Afrique. Il est très difficile à recenser à cause de l’inaccessibilité de ses colonies, de ses moeurs nocturnes et de la présence d’une importante population non-nicheuse. Néanmoins, la population de l’Union Européenne est estimée à 150.000 couples et la population européenne globale de 346.000 à 640.000 couples. Leurs tendances sont inconnues (EBCC Atlas of European Breeding Birds).

NUTS	MIN	MAX	R
Donegal	6300	11350	C
South West	30000	60000	C
West	20000	30000	C
Scotland	20000	30000	C
South West (GB)	2500		C
Wales	5500	7000	C
Aquitaine	42		C
Bretagne	400	450	C
Corse	70	90	C
Languedoc-Roussillon	10	20	C
Provence/Alpes-Côte d'Azur	10	30	C
Puglia	100	150	C
Sardegna	300		C
Sicilia	1000		C
Asturias	150	250	C
Baleares	1500	2000	C
Canarias	200	1000	C
Cataluña	5	15	C
Comunidad Valenciana	220	275	C
Murcia	47		C
Notio Aigaio	10	50	C
Sterea Ellada	10	50	C

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Océanite de Castro, Oceanodroma castro

Cet oiseau pélagique habite les zones tempérées et tropicales des océans Atlantique et Pacifique. La population de l’Union Européenne niche dans l’archipel de Madère (Madère, Desertas et Salvagens), aux Açores, au large de Tenerife et dans les Farilhões au large du Portugal. En tout, cette population compte environ 3.700 couples. Ses tendances sont mal connues, mais l’espèce souffre certainement des rats, introduits sur certains des îlots où elle se reproduit, et de l’augmentation récente des goélands leucophées (Larus cachinnans).

NUTS	MIN	MAX	R
Canarias	300		C
Acores	1000	2000	C
Lisboa e Vale do Tejo	50		C
Madeira	2000	2500	C

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Océanite culblanc, Oceanodroma leucorhoa

Cet oiseau pélagique habite l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord où il niche sur des îlots océaniques. La population de l’Union Européenne est centrée sur les îles britanniques et compte de l’ordre de 30.000 couples (EBCC Atlas of European Breeding Birds). Elle hiverne dans l’Atlantique Sud et au large de l’Afrique du Sud. Etant donné que l’observation de cette espèce est difficile, ses tendances ne sont pas vraiment connues.

NUTS	MIN	MAX	R
West (IRE)	200	200	C
Scotland	5000	10000	C

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Dernière mise à jour le 06/10/06