Faucons pour tous - 2009 - Valken voor iedereen
     

Faucons pèlerins de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule--Slechtvalken bij de Sint Michiels en Goedelekathedraal
Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. 
 Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen

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Entreprises Louis De Waele SA.
Ondernemingen Louis De Waele N.V.









 




 

 

 

Le projet "Faucon pèlerin"        Version NL        

Le Faucon pèlerin (du Latin : peregrinus « de l'étranger » ; « oiseau de passage »), très répandu en Europe au Moyen âge, a été ainsi nommé au XIIIème siècle car on ne trouvait pas son aire de nidification et on pensait alors que c’était un grand migrateur.

Protégé dans toute l’Union Européenne depuis 1979, le Faucon pèlerin est un rapace emblématique de la conservation de la Nature.
La population belge a été exterminée au cours des années 60 (la dernière couvée datait de 1958). Cette disparition des cieux du Nord de l’Europe a été provoquée essentiellement par l’utilisation massive de D.D.T. dans l’agriculture. De plus, comme cet oiseau devenait « rare », les collectionneurs d’oeufs, les fauconniers et les chasseurs malintentionnés ont fait des ponctions dramatiques dans la population en déclin.

Ce n’est qu’en 1997, après des dizaines d’années d’absence, que le Faucon pèlerin est revenu nicher en Belgique. Et, en 2004, un couple s’est même installé au coeur de Bruxelles et a choisi comme aire l’une des tours de la Cathédrale des Saints Michel et Gudule.


© Christophe Rousseau. Un des jeunes de la Cathédrale Mai 2005

Le Faucon pèlerin: un chasseur remarquable

Leur vol rapide et leur formidable technique de chasse, ont permis aux Faucons pèlerins de coloniser toute la planète, des toundras arctiques aux confins des déserts africains, exception faite des territoires glacés de l’Antarctique et de la Nouvelle-Zélande..
Ce rapace est passé maître dans l’art du vol plané et du vol en piqué. Ce faucon est une véritable machine de combat, spécialisée dans la détection rapide des proies ainsi que dans le choix de la technique de vol idéale et du moment d’attaque le plus opportun. Quelques battements d’ailes caractéristiques et énergiques lui suffisent pour atteindre une altitude considérable, nécessaire à sa technique de chasse. Après avoir poursuivi sa proie, il se laisse tomber sur elle, ailes plaquées contre le corps, et l’attrape dans ses serres après un vol en piqué impressionnant. La vitesse de ces attaques peut atteindre jusqu’à 110 km/h en poursuite et 300 km/h en piqué, ce qui fait du Faucon pèlerin l’animal le plus rapide du monde. Des pointes de 400 km/h ont été enregistrées lors des parades nuptiales.
La morphologie du Faucon pèlerin est tout à fait remarquable et lui permet de chasser, en vol, tout type d’oiseau, du plus petit moineau au plus grand canard : un corps ramassé et aérodynamique, des ailes, larges à la base, longues, étroites et pointues à l’extrémité, une envergure pouvant dépasser le mètre, une queue courte, des pattes proportionnellement plus grandes et plus puissantes que celles d’autres rapaces, des doigts musclés qui se prolongent par des serres vigoureuses et acérées..

Impact des pesticides

Les poisons et pesticides répandus sur les terrains agricoles, notamment, sont ingurgités avec la nourriture, dans les petits organismes (rongeurs, pigeons…). En mangeant des proies empoisonnées, l’animal situé plus haut dans la chaîne alimentaire assimile de plus grandes concentrations de poison. C’est ce qu’on appelle la bioaccumulation.
Les Faucons pèlerins, grands prédateurs situés au sommet de leur chaîne alimentaire, ont ainsi ingurgité de fortes concentrations de poison au cours des années 50-60. Ce qui a provoqué stérilité, fragilisation des coquilles d’oeufs et mort des rapaces.
L’interdiction des pesticides dangereux et divers programmes de protection à travers toute l’Europe ont permis une lente réapparition du Faucon pèlerin. Ces dernières années, on assiste même à un vrai come-back… mais qui ne serait pas possible sans l’aide de nombreuses organisations et de bon nombre de bénévoles.

Le projet « Faucons pèlerins »

Le Fonds d'Intervention pour les Rapaces (FIR) a lancé en 1995 un programme de protection du Faucon pèlerin avec l’aide, notamment, de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Des nichoirs adaptés ont été installés sur les édifices élevés, les poteaux à haute tension et les tours de refroidissement des centrales nucléaires belges. Depuis la naissance du projet, près de 200 jeunes sont nés dans ces nichoirs ! Aujourd’hui, l’espèce a re-colonisé des sites naturels, comme à Marche-les-Dames. En 2004, 55 jeunes faucons pèlerins ont pris leur envol.
Les scientifiques et collaborateurs du Service de bagage de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique s’occupent de l’accompagnement scientifique du projet et plus précisément du bagage ainsi que du comptage des rapaces.