|
Samedi 1 mars: Ste Gudule & St Hubert. Dilou Beudels
10h45: visite matinale à St Gudule avec Claudine Hap et Emilie Vanderhulst.
Il fait froid et le vent nous pousse à aller nous réchauffer devant un
chocolat chaud. La femelle est présente et comme tout semble calme, nous
décidons rapidement d'aller faire un tour à St Hubert.
11h50-13h: St Hubert: nous y sommes rejoints par Javier.
Le mâle et la femelle sont présents, mais là aussi tout est calme.

Ambiance sur place le dimanche mars

Amaury et sa maman

© Emmilie Vanderhulst
|
|
Dimanche 2 mars:
On couve à St Gudule ! Dilou Beudels
Sts Michel et Gudule:
7h15 St Gudule : le mâle apporte une petite proie dans un abat-sons. La
femelle sort du nid, va prendre la proie et se pose sur la gargouille
centrale supérieure (son lardoir préféré). Le mâle entre dans le nid et y
restera jusqu’à 8h20, moment où la femelle , après s’être nourrie,
s’envole pour faire 2 tours autour de clocher tout en poussant de nombreux
cris. Elle entre ensuite dans l’aire. Cris de salutation du couple bien
audibles. Le mâle ressort et s’envole à vive allure vers la gare centrale.
St Hubert:

8h50. Personne. Le mâle arrive et se pose sur le petit muret à gauche du
balcon. 9h05, il va inspecter le nichoir. La femelle arrive à son tour et
se pose sur le muret opposé.
Accouplement (9h07) puis la femelle entre
dans le nichoir.9h30 le mâle s’envole.
10h : arrivée de la promenade organisée par les Silex (COWB) avec Mario
Ninanne (une quarantaine de personnes) . Observations du mâle posé et en
vol et de la femelle.
Envol du mâle vers 10h30 qui revient un peu plus tard avec un pigeon qu’il
plume et déguste sur son lardoir de droite.
La femelle est sortie du
nichoir vers 10h30 et reste posée sur le balcon. Le couple reste ainsi
visible et calme jusqu’13h45 : départ des observateurs (Emilie, Claudine,
Alain, un jeune ornitho passionné, déjà présent à St Gudule l’année
passée).
De nombreux promeneurs du marché dominical de Boitsfort viennent
poser des questions. Dilou Beudels |
Saint-Antoine. IRScNB
Il se passe d'étranges choses entre les Faucons
pèlerins et l'église Saint Antoine! Au cours du printemps 2007, une
femelle a été régulièrement observée posée sur l'église, elle semblait
fixée sur le site. A quelques reprises, un mâle a été observé en sa
compagnie mais aucun signe d'appariement ni de tentative de nidification
n'a été noté.
Depuis le début 2008, c'est cette fois bien un couple de Faucons pèlerins
qui a pris possession du territoire. Mâle et femelle sont observés
régulièrement sur le bâtiment; ils partent chasser ensemble. Les premiers
accouplements sont observés par Mario Ninane (COWB) et Marie-Odile Beudels
(IRScNB) et de superbes
photos d'accouplement au sommet de la croix dominant la nef sont prises
par Javi Eliorraga le 30 janvier dernier.
Tout semble donc se dérouler normalement et l'espoir grandi de voir
bientôt la femelle chercher un emplacement pour y déposer ses œufs.
Mais le 20 février dernier, Javi a la surprise d'observer une intruse!
Une femelle de grand faucon échappée de captivité: il ne s'agit pas d'un
Faucon pèlerin, mais d'un hybride. L'oiseau, manifestement, trouve le
site à son goût. De tels incidents arrivent parfois, rarement. Cela s'est
déjà produit en Belgique, dans la région de Gand, et l'oiseau en question
a été rapidement capturé par un bagueur de l'IRSNB.
Nous allons essayer de
faire de même ici car un tel oiseau n'a rien à faire dans la nature. Mais
c'est le comportement du couple de Faucons pèlerins qui est le plus
intriguant: il n'a quasi plus été observé à Saint-Antoine depuis. Comme si
la simple présence, quasi permanente il est vrai, de l'intruse avait
suffit à les faire fuir, ce qui paraît impossible. En effet, des luttes
auraient dû être observées entre femelles, le mâle aurait dû essayer de
défendre son territoire ou ... tenter de séduire la nouvelle femelle. Rien
de tel n'a été constaté par les observateurs (ea Javi et Benoît De Boeck)
régulièrement présents sur place.
(Merci à la Société Swarovski pour le télémètres):
le Muséum des Sciences naturelles est, à vol d'oiseau, à 984m de
l'église St Antoine d'EtterbeekA la
Cathédrale des Sts Michel et Gudule, à partir du parvis, le nid est à 41m
de haut et le sommet de la tour à 56m. Donc quelques mètres de plus si on
calcule à partir du trottoir de la Banque Nationale de Belgique |
|
Suite : Saint-Antoine. IRScNB
Hier, dimanche 2 mars, les spéculations vont bon train sur le parvis de
l'église: et si Saint-Antoine n'était LE site choisi par le couple de
Faucons pèlerins? On pourrait expliquer leur disparition par le fait
qu'ils se sont repliés sur l'endroit qu'ils ont réellement choisis pour
nicher... Et que nous ne connaissons pas. Ou alors, en fait, ils n'étaient
pas encore prêt à se reproduire. Le Faucon pèlerin niche avec succès à la
cathédrale des Saints Michel et Gudule depuis 2004 mais depuis 2000 déjà
des faucons fréquentaient le site assidument sans pour autant y pondre.
Alors qu'hypothèses et contre-hypothèses allaient bon train, un Pèlerin,
probablement mâle, est arrivé, très haut dans le ciel. Progressivement, il
est descendu, se rapprochant en cercles concentriques de la tour. Arrivé à
une vingtaine de mètres du clocher, il s'est mis à crier vigoureusement.
Comportement étrange, car aucun faucon n'était visible dans les environs,
ni aucune menace perceptible... Et en particulier aucun signe de présence
de l'intruse. Voilà donc le mâle qui revient, après deux semaines
d'absence! Et qui crie sans raison apparente. Bizarre.
Nouvelle surprise, hier après-midi, Javi repasse à l'église et observe un
couple de Faucons pèlerins en pleine voltige amoureuse juste au-dessus de
l'édifice. Ils sont donc revenus! Après quelques minutes, la femelle
descend vers la tour pour se poser à proximité de l'endroit qui a été
aménagé à 40 m de haut pour qu'elle puisse y déposer ses œufs. Et là,
incroyable, Javi observe que cette femelle porte une bague de couleur
(gravée d'un code lisible à distance) telle que celles que nous utilisons
en Belgique depuis 1996. Et comme la femelle observée l'année passée
et ce début d'année n'était pas ainsi baguée, c'est donc une nouvelle
femelle qui est venue visiter l'église Saint-Antoine!
Saint Hubert : hier 16h30
mâle sur clocheton et femelle debout dans le nichoir. Le cycle de
reproduction semble là se dérouler normalement, on peut attendre la ponte
du premier œuf sous peu... Le nichoir est situé à 49 m de haut tandis que
la girouette culmine à 78 m.
|