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Les News
Ste Gudule 2008
P.9 Avril 2008-suite:
21-27 avril.

De 15 jours à 3 semaines:
les petits ont beaucoup grossi.
Le deuxième duvet est là et les protègent des intempéries.
Quand ils étendent
les ailes, on aperçoit les premières petites plumes des rémiges et des rectrices
Lundi 21 avril 2008 . Marc Loward.
Arrivée au point faucons à 07:27 : il fait plus doux ce matin (11° au
thermomètre), il y a un petit vent frais et madame somnole sur les petits,
enfin, "petits" devient une façon de parler de sa progéniture ! On peut
parler des "castards de la cathédrale", tellement ils prennent de la place
!
Elle se met semble-t-il toujours dos au vent, à voir le plumage de son dos
se soulever.
Monsieur est perché à son endroit favori : le deuxième crochet en partant
du haut, sur le versant gauche du pignon de droite, juste Les petits se
remuent et je peux voir nettement que l'aile prend du volume et de
l'envergure depuis vendredi dernier.
Marie-Odile m'explique que le petit dernier, né mardi il y a bientôt deux
semaines est facile à reconnaître car il est distinctement plus petit,
cela pourrait donc être un mâle.
Je quitte le point d'observation à 07:37.Marc Loward est le "journaliste" très matinal du
"Point Faucons".
Hugues De Gernier est un jeune passionné par les Faucons pèlerins qui
vient m'aider au "Point Faucons" quand il en a le temps.
Si vous m'envoyer vos impressions ou
comptes-rendus, ils seront publiés sur le site.
Sur cette page, toutes les
magnifiques photos en vol sont d'Emilie Vanderhulst

Les jabots sont bien remplis. Merci Père faucon ! IRScNB
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Lundi 21 Avril 2008 – 15h20-19h00 –
Soleil en début d’après-midi, couvert dans la soirée. Hugues De Gernier
Je suis arrivé vers 15 heures, c’était
plutôt calme, les juvéniles étaient seuls au nid.
Petit moment d’inattention et la femelle s’est perchée sur une des
gargouilles, guettant les environs et se demandant ce qu’on pouvait bien
lui vouloir à la regarder. Elle était tellement intriguée qu’il lui
arrivait de zieuter dans notre direction, à tel point qu’on se demandait
parfois qui était l’observateur et qui l’observé (je pense que c’était
nous les observateurs, finalement. Quoique…).
Après une petite heure, la femelle est partie à la chasse et revenue avec
un bon gros pigeon pour les jeunes. Le festin s’ensuit avec, comme à
l’accoutumé chez les jeunes de toute espèce, un petit renvoi (un peu
particulier chez les oiseaux, certes) sur une des caméras.
Quelques instants après, le mâle fait son apparition avec un autre
casse-croûte. Il commence sa petite cuisine sur une des gargouilles :
déplumage (ceci est un néologisme), micro-onde (euh… non, ça, il ne l’a
pas fait)… Et c’est donc reparti pour le gueuleton.
Un éclaireur, étant parti voir si des restes du festin étaient tombés du
nid, manqua de recevoir une tête de pigeon sur lui.
À partir de 18h30, c’est le meilleur moment pour nous observateurs, mais
pas vraiment pour le couple de faucon. Quelque chose/quelqu’un les dérange
sur le toit de la Banque Nationale (juste à côté de la cathédrale). Et ils
ne cessent de tourner autour des toits, faisant quelques acrobaties et
poussant des cris d’alerte. Ils sont en position d’attaque, les plumes
ventrales de la femelle sont légèrement en "bataille" (jeu de mot
involontaire) et n’ont plus cette couleur orange caractéristique de la
femelle, ce qui rend la distinction femelle-mâle un peu plus dure.
Vers 19 heures, l’alerte n’est toujours pas levée mais le calme revient
tout doucement. Il est l’heure de ranger le matériel et de finir cette
bonne après-midi/soirée d’observation. |
22 avril . Marc Loward
Arrivée au point faucons ce matin à 7:10. Comme hier, la température
extérieure est déjà annonciatrice d'une bonne journée et le vent est un
brin moins fort.
Monsieur est perché sur son crochet favori tandis qu'au nid, madame semble
avoir renoncé à couvrir ses grands qui sont couchés entre elle et le mur,
respirant profondément et ouvrant parfois un oeil pour bouger la tête.
Celui qui est le plus près de la caméra est véritablement aplati au sol,
ses frères ou soeurs couchés tête-bêche entre lui et maman.
Tout est calme, elle picore un petit reste collé au mur et le mâchonne
quelques instants avant de l'avaler.
Les fauconneaux ont déjà leur deuxième duvet, de 2 à 4 cm d'épaisseur
expliquait Marie-Odile hier, ce qui fait qu'ils sont mieux protégés de la
fraîcheur matinale.
Vers 07:25, la petite troupe s'agite et les jeunes se redressent sur leurs
talons les uns après les autres, même le petit 4ème qui se réfugiait
encore sous l'aile de sa mère, et ils se tournent vers maman, la regardant
en ouvrant le bec. Celui qui est le plus à l'extérieur se rapproche d'elle
et à cette occasion, ouvre l'aile droite : impressionnante ! On voit déjà
des rémiges sombres se former à son extrémité.
Maman hésite quelques instants avant de reculer puis se retourner vers
l'extérieur du nid , se rapprocher du bord et prendre son envol. Un vol
bref au-dessus de la banque puis retour vers la tour d'où elle vient, pour
aller se poser à la base du pinacle entre les deux séries d'abat-sons, à 5
mètres plus bas que son mâle qui ne bouge pas.
A peine posée, elle lâche une déjection puis se tourne vers l'extérieur et
s'installe pour un bon moment immobile, pendant qu'un peu plus bas, les
jeunes se pressent les uns contre les autres, en pyramide en attendant la
pitance prochaine !
Fin de l'observation à 07:35. |
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© Emilie
Vanderhulst

© Emilie
Vanderhulst |
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23 avril . Marc Loward.
Arrivée au point faucons ce matin à 07:37
Dès mon arrivée, je suis frappé par les cris qui fusent de la tour et
j'aperçois Marie-Odile qui s'éloigne vers le bas du carrefour.
Je pense d'abord à une chasse qui aurait échoué et à sa victime blessée,
mais ce n'est pas cela.
En levant les yeux vers la tour, j'aperçois les deux adultes qui
criaillent en exécutant de brefs vols entre la cathédrale et la banque
nationale, parfois même en ne survolant que la rue du Bois Sauvage, des
vols assez lents, la queue ouverte en éventail au moment de virer très
court puis de revenir vers leur perchoir.
Je vais voir le nid à l'écran, où les petits sont blottis les uns contre
les autres, un d'entre eux dressé et les yeux ouverts, tous très calmes.
Les parents restent à l'extérieur, à mener leur manège.
Les cris sont répétitifs, en montant vers les aigus et poussés d'une voix
éraillée et plaintive , je ne peux pas mieux comparer qu'avec le démarreur
grippé d'une vieille bagnole qui refuserait de se mettre en route ! Ils
crient parfois ensemble, mais aussi à tour de rôle. Y aurait-il un intrus
dans les environs ?
Les vols finissent par s'espacer après une dizaine de minutes, puis l'un
des adultes lance quatre "tiêk!" clairs et forts qui me font penser à la
fin de l'alerte. Les jeunes restent seuls au nid. Je quitte le point à
07:55, curieux de savoir ce que tout ce raffut pouvait bien signifier...

Bon...ils sont partis, ces bagueurs ? IRScNB |
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La raison de ce
remue-ménage, nous étions en train de baguer les 3 jeunes faucons. Les
adultes alarmaient autour de l'aire. L'opération est très rapide et sans
danger pour les petits.
Il y a 1 femelle et 3 mâles

Après le baguage...un petit repas bien mérité. IRScNB

© Emilie
Vanderhulst |
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Vendredi 25 Avril â 17h00-20h00 Ciel dégagé.
Hugues De Gernier
A peine arrivé, il y a déjà de l’action là-haut (jamais un instant de repos avec
ces faucons!). Les parents font des rondes autour de la cathédrale, alors que,
un peu plus haut, se trouve une Cigogne qui prend les courants ascendants.
Un peu plus tard, la femelle revient avec un oiseau dans ses serres. La proie
semble assez grosse et a un plumage blanc et noir, ce qui fait penser à une pie.
Malheureusement nous n’avons pas pu savoir de quelle espèce il s’agissait.
Au sommet de la tour, la femelle à déplumer lorsqu’une corneille fait son
apparition et tente de chiper sa proie. La femelle part donc à la poursuite du
voleur tandis que le mâle la remplace aux fourneaux. Pendant approximativement
vingt minutes, nous assistons à la chute de nombreuses plumes.
Le mâle va ensuite poursuivre sa tâche un peu au-dessus du nid... Il n’
apportera jamais le fruit de son labeur aux jeunes. C’est finalement la femelle
qui revient avec un casse-croûte pour les petits.
Après, le calme s’ installe et on n’ observe plus beaucoup de mouvement jusqu’ à
20h00. Le soleil se couche tout doucement. |
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Père nourricier. A droite, Lisa, la grosse petite
femelle
A gauche, près d'elle, pas très intéressé par la nourriture, le petit dernier
"Tom"
©
IRScNB |
Samedi 26 Avril: 15h00-19h00. Ciel dégagé. Une journée chaude et
ensoleillée. Hugues De Gernier
Aux environs de 15h30, je me rends à l’esplanade de la
Cité Administrative avec Michel pour photographier le couple revenant vers la
cathédrale. Même si le résultat ne fut pas très concluant, les observations
furent très sympas.
Dès notre arrivée sur les lieux, on voit déjà le couple dans
les airs.
La femelle semble avoir capturé un oiseau et est occupée à le déplumer en vol.
La scène est assez impressionnante.Comme le disait Michel, on dirait vraiment
qu’ils prennent plaisir à voler, sinon pourquoi ne pas déplumer l’oiseau une
fois posé?
Le mâle tantôt prend de la vitesse, tantôt en perd tout en restant à hauteur de
la femelle. En quelques minutes, ils sont « invisibles » à l’oeil nu et bientôt
même aux jumelles.
Petite occupation, un Rouge-queue noir fait son apparition.
Le couple est à nouveau visible aux jumelles et se dirige vers la cathédrale
mais ils sont toujours assez haut. Tout d’ un coup, la femelle apparaît sur la
cathédrale, suivie du mâle, qui arrive à une vitesse vertigineuse.
Entre 16h00 et 17h00, c’est le nourrissage « intensif ». Les petits en
ressortent bien repus. Calme de 18h00 Ã 19h00.
Entre temps, deux martinets noirs font un passage juste au-dessus de
la cathédrale.
Le retour des martinets a l’air de vraiment commencer, j’en vois
5 aux alentours de 20h00 à Laeken et 18 le dimanche 27
Avril à 9h30. |
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Les 4 Daltons.
Tom, à droite, nous fait face; à côté de lui Loulou, puis Lisa (reconnaissable
par sa taille) et à l'avant plan Emile
©
IRScNB

Tom, le plus jeune de la bande, essaye ses petites ailes
©
IRScNB |
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les autres faucons pèlerins bruxellois
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liens vers:
P.2. Mars 2008. 1-8 mars: couvaison suite
P.3. Mars 2008. 10-16 mars: couvaison
suite
P.4. Mars 2008. 17-23 mars:
couvaison-suite
P.5. Mars 2008. 24-31 mars:
couvaison-suite
P.6. Mars 2008. 1-6 avril: couvaison
et éclosions
P.7. Avril 2008.. 7-13 avril: le
dernier né
P.8. Avril 2008. 14-20 avril: les 4
daltons grossissent
P.9. Avril 2008. 14-20 avril: 2ème duvet
P.10. Avril-Mai 2008. 28 avril - 4mai
P.11. Mai 2008: 5 mai -11 mai
P.12. Mai 2008: 12 mai -18 mai
P.13. Mai 2008: 19 mai -25 mai
P.14. 26 mai - 1 juin:
prouesses en vol
P.15. suite des news après la clôture du
projet 2008
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A l'intérieur du 3Poni Faucons"
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